A toutes les périodes de leur histoire les Compagnons ont célébré le travail dans sa définition d’effort librement et joyeusement consenti.
C’est une constante, cela n’a pas changé et trouve toujours son actualité.
Peut-on cependant, dire et faire, comme si la société et le monde du travail dans lesquels nous évoluons n’avaient pas changés ?

Nous observons que le travail assujetti à une production de biens de consommation telle qu’elle était définie jusqu’à lors n’a plus cours, que les organisations et les conceptions tournent quelquefois radicalement opposées à ce qu’étaientt les règles qui s’imposaient au monde du travail.

Légitimement, les hommes et les femmes de métiers de notre temps, revendiquent du temps libre, parce qu’ils n’acceptent plus les contraintes imposées par le travail.

Les Égalitaires ont conduit la réforme du Compagnonnage.
Ce n’est pas parce que l’on produit à longueur de temps, que l’on réussit sa vie, il n’y a pas que le travail et la production qui affranchissent, peut-être est-ce même très souvent, le contraire qui se produit.

Pour s’émanciper encore faut-il avoir du temps, du temps à soi, pour en user selon sa guise.